La sixième année après l'exil, le cinquième jour du sixième mois, j'étais assis chez moi, et les anciens de Juda étaient assis devant moi. C'est là que la puissance du Seigneur Dieu s'empara de moi de façon soudaine. Je vis une forme qui avait l'apparence d'un homme. Au-dessous de ce qui paraissait être sa taille, son corps semblait de feu ; au-dessus, il présentait l'éclat resplendissant d'un métal brillant. Il étendit une sorte de main et me saisit par les cheveux. Alors, dans cette vision envoyée par Dieu, l'Esprit me souleva dans les airs et me transporta à Jérusalem. Je me retrouvai du côté intérieur de la porte nord de la ville, à l'endroit où l'on a placé une statue qui est un affront insupportable à Dieu.
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Dieu me dit : « Toi, fils d'Adam, perce donc le mur. » Je perçai le mur et j'y fis une ouverture. Il reprit : « Entre et regarde les actions abominables et révoltantes que ces gens commettent ici. » J'entrai et voici ce que je vis : autour de moi les murs étaient couverts de dessins représentant des reptiles et d'autres bêtes répugnantes ; toutes les idoles des Israélites y étaient figurées. Soixante-dix anciens du peuple d'Israël étaient debout devant ces images ; parmi eux se trouvait Yazania, fils de Chafan. Chacun d'eux tenait un brûle-parfums à la main et la fumée d'encens s'élevait dans l'air. Dieu me demanda : « Fils d'Adam, vois-tu bien ce que les anciens d'Israël font en cachette, chacun à l'emplacement dédié à son idole ? Ils se justifient en disant : “Le Seigneur ne nous voit pas, il a abandonné le pays.” » Il ajouta : « Tu vas voir qu'ils se livrent encore à d'autres pratiques tout aussi abominables. »
Dessiné par Noëlle Appia pendant la lecture du Tour de la Bible en 260 jours.
Les aquarelles de Noëlle Appia sont toujours aussi belles et saisissantes en donnant vie au texte. Oui, comme cela a été dit par ailleurs, son style naïf, souvent très coloré et très détaillé, témoigne d’une artiste confirmée.
Encore merci !